dimanche 10 janvier 2010
Pour la Sainte Russie
Toujours en retard, mais bon, il parait qu'on a jusqu'à la fin du mois de Janvier...
Je vous souhaite donc une bonne année, sans achat compulsif, et où il faudra impatiemment attendre arriver l'arrivée de la prochaine commande, car il ne reste pas une seule figurine à peindre au fond des cartons...
Bon, je sais que c'est déjà le cas pour la très grande majorité d'entre nous, mais il doit bien y avoir quelques âmes faibles qui se laissent parfois tenter...
Le titre du billet n'est pas inspiré par le froid sibérien qui règne sur l'ouest de l'étang de Berre (le seul coin de Provence heureusement épargné par la neige), mais une petite découverte sur le web qui pourrait intéresser certains.
A la lecture de billets récents, ici ou là, il semble que certains lorgnent vers la période révolutionnaire. Pas celle où l'on montait les ci-devant sur de grands cure-dents, mais plutôt celle ou le mélange des blancs et des rouges ne donnait pas forcément du rose, mais bien au contraire, un rouge sang soutenu.
J'avoue avoir moi même une intérêt prononcé pour cette période, mais bon, respectons les bonnes résolutions.
Néanmoins, pour ceux qui se seraient lancés dans cette période; et qui seraient en mal d'inspiration pour la réalisation de décors, le biblio-bloguriniste que je suis a découvert une belle collection d'archives.
Sergei Mikhailovich Prokudin-Gorskii était un petit malin.Photographe du Tsar Nicolas II, il a photographié la Russie des années 1910, son industrie, le monde agricole, l'architecture...
La pellicule couleur n'existant pas, il a l'idée de prendre 3 photos du même plan à travers 3 filtres : un rouge, un vert et un bleu.
Dans la base d'archives proposée, vous accèderez aux originaux et à certaines photos bénéficiant d'un traitement informatique pour rendre les couleurs plus vives.Bien qu'imparfait, le procédé révèle tout de même des clichés étonnants, des paysages tout à la fois industriels et sauvages et la couleur apporte une incontestablement une dimension nouvelle.
mardi 8 décembre 2009
Le nez dans les archives
Photo National archive.org
Un petit lien pour une période que j'affectione tout particulièrement qui de mon point me vue, me semble tout particulièrement difficile à aborder sur ma table de jeux :
La guerre civile américaine, (ou guerre de sécession pour les français).
La période est tentante, une période de rupture dans l'approche stratégique et tactique d'un conflit. En quelques années, le conflit évoluera passant de la tactique Napoléonienne à celle de la guerre moderne. Les mousquet et colonnes d'attaques des débuts du conflit laisseront progressivement la place aux armes à répétition, aux tranchées et aux opérations combinées usant largement du réseau fluvial et ferroviaire.
Malgré l'apparition récente chez Perry, de bien jolies figurines plastiques, en raison de la portée des armement, et à moins de disposer de tables aussi grandes qu'un mini-golf, il me semble difficile d'aborder cette période en 28mm.
D''autre part, je répugne de plus en plus à peindre du 15mm. je vieillis, ma vue baisse, et mon portefeuille (comme on tour de ceinture) grossit. Pas assez à mon gout, mais suffisamment néanmoins, pour me tourner vers le 28mm.
"Les gros sont vachement moins nuls dit mon fils!" En espérant qu'il parle des figurines, je me tourne donc de plus en plus vers cette échelle, et traine un peu la patte pour terminer mes armées en 15mm.
Ceci dit la période m'intéresse toujours autant, et le vieux bibliothécaire internaute que je suis, a découvert récemment une bien jolie collection de bouquins de photos qui devrait pouvoir intéresser les passionnés de cette période. En les feuilletant, ils pourront y trouver quelques milliers de photos des plus intéressantes, tant pour l'uniformologie que pour la réalisation de décors.
http://www.archive.org/details/millersphotographic03franrich
Voilà, tout ça, pour m'excuser de ne pas mettre de nouvelles photos en ligne, mais dans ma frénésie de travaux, j'ai égaré le cordon usb de mon appareil. Promis, le père Noël ( ou sa blonde assistante) devrait en amener un , s'il estime que je le mérite.
lundi 2 novembre 2009
C'est....pardon, c'était la rentrée...
Musée départemental Arles antique © Maby J.-L_L.Roux
J'ai raté le scoop...trop tard, tout le monde l'a annoncé sur son blog...pas moi
C'était la rentrée.
Quelques dizaines de cahiers et autres classeurs se sont échoués au fond du cartable de mon fils...et quelques beau billets de la Banque de France au fonds de l'escarcelle de la grande distribution.
Et au boulot, ma fiche de poste s'est allongée de quelques longs paragraphes...
Bref, tout ça pour excuser le peu de publications sur le blog en ce début d'automne.
Néanmoins, les travaux pharaoniques du jardin touchant à leur fin, et Madame pouvant tranquillement faire bronzer son joli minois sur le bord de la piscine, j'ai tout de même pu peindre quelques bricoles...les photos ne devraient pas tarder...
Pour patienter, si vous êtes de passage du coté d'Arles , ne manquez surtout pas la nouvelle exposition du Musée départemental de l'Arles antique, entièrement consacrée aux dernières découvertes "César, le Rhône pour mémoire"
mardi 11 août 2009
Arelate
A tout seigneur , tout honneur...
Pour ce dernier billet de vacances, entre deux randonnées alpines. Si vos pas vous mènent en cette fin de mois d'Aout vers la Camargue ou la Crau, ne manquez surtout pas la troisième édition du festival Arelate.
Du 23 Aout au 30 Aout, à l'initiative du Musée départemental de l'Arles Antique, ce festival réunit autour des collections permanentes du Musée et des monuments de la villes d'Arles une multitudes d'animations consacrées à l'histoire antique de l'ancienne capitale des Gaules.
Cycle de Conférences, festival du Peplum, visites commentées, stages de gladiature, intense participation des associations ACTA et Legion VIII Augusta font de ce festival un événement à ne pas manquer si vous passez dans notre région ( et encore moins, si vous y résidez déjà).
Je reviendrai plus longuement après les vacances sur les associations que je viens de citer, car j'apprécie tout particulièrement une grande partie de leur travail.
Vidéo de Nicolas Pascariello
le programme détaillé du festival est ici
Pour ce dernier billet de vacances, entre deux randonnées alpines. Si vos pas vous mènent en cette fin de mois d'Aout vers la Camargue ou la Crau, ne manquez surtout pas la troisième édition du festival Arelate.
Du 23 Aout au 30 Aout, à l'initiative du Musée départemental de l'Arles Antique, ce festival réunit autour des collections permanentes du Musée et des monuments de la villes d'Arles une multitudes d'animations consacrées à l'histoire antique de l'ancienne capitale des Gaules.
Cycle de Conférences, festival du Peplum, visites commentées, stages de gladiature, intense participation des associations ACTA et Legion VIII Augusta font de ce festival un événement à ne pas manquer si vous passez dans notre région ( et encore moins, si vous y résidez déjà).
Je reviendrai plus longuement après les vacances sur les associations que je viens de citer, car j'apprécie tout particulièrement une grande partie de leur travail.
Vidéo de Nicolas Pascariello
le programme détaillé du festival est ici
vendredi 31 juillet 2009
Escarpes et contre-escarpes
Le fort de Bouc. Source : ECPAD
Le fort de Bouc est plutôt mal connu du public et ne figure pas
encore sur les guides touristiques. Il se situe dans une zone peu
touristique, tout proche de la zone industrielle de Lavéra à
Martigues. Classé en zone Seveso, on ne peut le visiter que sur
rendez-vous. Il vous faudra pour celà pour cela, contacter
l'office de tourisme de Martigues.
Situé sur le rivage, les pieds dans l'eau sur trois côtés, le
fort est tres bien bien restauré. Un peu d'histoire donc...
Dès l'Antiquité, Pline fait référence à l'îlot de Bouc.
C'est au XI^e siècle que les Seigneurs de Fos qui possèdent l'îlot de Bouc, font construire une première tour. Elle a pour but de surveiller l'entrée des navires marchands dans l'étang de Berre et de défendre la côte en cas d'attaque venue de la mer. A la fin du XII^e siècle les Marseillais prennent le contrôle de l'îlot. Ils bâtissent la tour carrée, appelée "castel marsilhes" que vous pouvez admirer à l'intérieur du fort. Elle rentre dans un dispositif de farots. Ainsi sur le littoral provençal des tours sont iconstruitent ou on utilisent des bâtiments pré-existants comme les églises, pour transmettre un signal d'alerte lorsque des ennemies se rapprochent des côtes. De farot en farot l'information circule et la population peut se protéger.
Lorsque le roi de France Louis XI annexe la Provence, la tour passe alors entre les mains du royaume. Elle résiste en 1536 à une attaque d'envergure menée par Andrea Doria, gouverneur de la flotte de Charles Quint.
La construction du fort débute en 1592 sous le règne de Henri IV. Chaque roi, jusqu'à la Révolution française, va amener sa petite touche au fort.
Après la Révolution le fort accueille Napoléon Bonaparte. En charge des bâtiments militaires du littoral français, il met au point un projet d'envergure pour le fort et le village situé en face, de l'autre côté du chenal de Caronte. Il y imagine un grand port militaire comme celui de Toulon. Mais ses desseins tombent à l'eau avec la chute de l'Empire.
Au court du XIX^e siècle le fort de Bouc décline et il perd progressivement sa place au sein du dispositif militaire national. Il est déclassé en 1891. La tour est alors cédée au service des phares et balises. En 1919 le fort est donné à la marine. Son classement aux Monuments historiques, en 1930, le protège de l'abandon total. De menus travaux le modernisent quelques peu. Mais la Seconde Guerre Mondiale éclate et la région est envahit par les troupes allemandes. Les soldats occupent le fort. Ils construisent des blockhaus sur le chemin de ronde et installent des bastions anti-aériens. Une croix gammée flotte sur un des flancs de la tour.
En août 1944 les Alliés et les Forces françaises débarquent en Provence. Les Allemands avant de quitter Martigues font exploser leurs munitions qui sont entreposées dans le fort ce qui engendre un certain nombre de dégâts.
La ville de Martigues consciente de la richesse symbolique et historique de ce monument en a fait l'acquisition en 1993 dans le but de l'ouvrir un jour au public.
Après des années de restauration, le site accueille des visiteurs à partir de 2007.
Sources : Archives municipales de la ville de Martigues.
Voilà, je vous laisse au bord de la mer, pour ma part je file mettre au frais dans les Alpes...visiter Montdauphin? Chateau-queyras?...On verra...en tout cas, il y aura plus de figurines en photos la prochaine fois...
jeudi 23 juillet 2009
A l'ouest du Stagnum Mastromela
mais keskidi?
Stagnum Mastromela? tout simplement le nom donné par les romains à l'Etang de Berre?
Ici, l'article de wikipedia est assez incomplet. En effet si les romains se sont effectivement implantés sur le pourtour de l'étang, ils sont loins d'en être les premiers habitants. L'implantation humaine y remonte à la préhistoire, mais ce qui pourrait bien intéresser un bloguriniste en vacances se trouve à l'ouest de l'étang, sur pla commune de Saint-Mitre les remparts, tout près de Martigues.
Le site archéologique de l'Oppidum de Saint-Blaise perché sur une barre rocheuse entre l'Etang de Berre et l'Etang de Lavalduc est un site archéologique exceptionnel. Les plus anciennes traces d'occupation humaine remontent au Ve millénaire, et a cité ( dont subsiste un rempart héllenistique )a connu une grande prospérité à l'époque étrusque et grecque.
La cité fut également à l'époque de la colonisation grecque une grande rivale de marseille.
Humm...de quoi envisager quelques arméees DBA celto-ligures ou grècque...mais bon, on, se calme...restons concentrés....
Prochaine étape à quelques kilomètres de là, les pieds dans l'eau...Au programme escarpes et contre-escarpes...
Libellés :
Archéologie,
oppidum de saint-Blaise,
Vacances
lundi 20 juillet 2009
Vacances bloguriniste
Chasseur à cheval de la garde impériale.Source : gustave.club.fr/ Musee/Emperi
Comme promis, un petit post pour ceux d'entre vous qui auraient la chance de venir trainer vos guêtres dans notre bonne région, et qui aimeraient associer tourisme et passion bloguriniste.
Pour les passionnés de l'ancien régime à la Première guerre mondiale, à voir absolumnent : le Musée de l'Empéri.
Situé à Salon de Provence (oui celui de "Bienvenue chez les....", le musée abrite une des plus belles collections d'art et d'histoire militaire au monde, la collection Raoul et Jean Brunon, riche de dix mille objets.
Dans un château dont la partie la plus ancienne remonte au X° siècle, 27 salles abritent 120 mannequins, dont un vingtaine de cavaliers.
La présentation est de qualité, bien que très classique du point de vue de la muséologie. J'y ai souvent amené des gens peu intéressés par l'histoire militaire et pourtant, petits et grand en sont ressortis enthousiastes.
Prochain post, un peu d'Archéologie...
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