A tout seigneur , tout honneur...
Pour ce dernier billet de vacances, entre deux randonnées alpines. Si vos pas vous mènent en cette fin de mois d'Aout vers la Camargue ou la Crau, ne manquez surtout pas la troisième édition du festival Arelate.
Du 23 Aout au 30 Aout, à l'initiative du Musée départemental de l'Arles Antique, ce festival réunit autour des collections permanentes du Musée et des monuments de la villes d'Arles une multitudes d'animations consacrées à l'histoire antique de l'ancienne capitale des Gaules.
Cycle de Conférences, festival du Peplum, visites commentées, stages de gladiature, intense participation des associations ACTA et Legion VIII Augusta font de ce festival un événement à ne pas manquer si vous passez dans notre région ( et encore moins, si vous y résidez déjà).
Je reviendrai plus longuement après les vacances sur les associations que je viens de citer, car j'apprécie tout particulièrement une grande partie de leur travail.
Vidéo de Nicolas Pascariello
le programme détaillé du festival est ici
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mardi 11 août 2009
lundi 20 avril 2009
Entre deux averses et un peu de béton...

je relaie ici une information reçue ce matin. Le Musée des Baux de Provence (un haut lieu de l'histoire de notre région sur lequel je reviendrai très bientôt) propose de réaliser un colloque afin de dresser un bilan sur l’archéologie expérimentale en Préhistoire. Un appel à communication est lancé. Les communications d’une durée de 15 minutes doivent porter sur des recherches à caractères scientifiques originales ou inédites, mais également leurs implications pédagogiques.
A l’attention des personnes qui souhaitent participer, il est impératif de contacter les organisateurs dès que possible.
http://paleolab.free.fr
Grâce , ou plutôt à cause de la pluie, mes travaux de construction sont au point mort.
Cela me laisse le tmps de peindre. Les photos arrivent bientôt...
jeudi 6 novembre 2008
Equites

La cavalerie est longtemps restée une arme secondaire au sein de l'armée romaine. Les armée de la République et du Haut Empire sont majoritairement composées de légionnaires, les cavaliers assurant principlement des missions de liaison ou reconnaissance.
Au contact des peuples cavaliers et nomades tels que les Sassanides, les Sarmates, les Alains, la physionomie des armées romaines va peu à peu évoluer pour laisser de plus en plus de place aux cavaliers.
Composée en grande partie de guerriers Foderati d'origine barbares, c'est elle qui au bas-empire, en général, fait la décision sur le champ de bataille.
Voici la photo d'une expérimentation représentant un cavalier du IV° siècle par l'excellente association britannique "comitatus".
Sans entrer dans le détail de re-création du harnachement ou de l'équipement du cavalier, quelques points important pour sont à noter pour nous qui sommes gros consommateurs de figurines.
La monture ici, bien qu'à priori nous soyons face à ce que les règles de jeu qualifient de cavalier lourd, est un Irish cob, une race plutôt considérée aujourd'hui comme un poney double.
Le choix de cette race a été fait en raison des résultats d'études récente en archéo-biologie.
Le cavalier utilise un contus, une arme empruntée aux cavaliers Sarmates . Au moment de la charge initiale le cavalier maintenait l’arrière de sa lance avec la main droite, l’avant de la lance avec la main gauche et l’appuyait sur la cuisse pour la stabiliser. Après la charge initiale, le cavalier utilisait une sorte d’escrime en maniant sa lance à 2 mains en la tenant à hauteur d'épaules . Des postures trop rarement vues sur les figurines du marché
Il possède également un arc composite, et porte de l'autre coté de la selle un carquois empli de Plumbata.
Pour terminer, il porte également une spatha pour le corps à corps.
Le rôle de ces cavaliers était donc bien plus polyvalent que celui qui est bien souvent proposé par les règles de jeu.
Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur cette expérimentation :
http://www.comitatus.net/cavalry4.htm
En ce qui concerne les Sarmates, malgré l'heure tardive, je remet un instant ma casquette de bibliothécaire, et vous propose aux éditions Errance (une filiale d'Actes Sud, un éditeur...Arlésien !), le livre de Iaroslav Lebedinsky :
Les Sarmates. Amazones et lanciers cuirassés entre Oural et Danube (VIIème siècle av. J.-C.-VIème siècle apr. J.-C.)
Et puisque nous parlons de règles de jeu, l'excellente analyse de Sebastofig, m'a donné envie de de me pencher plus sérieusement sur la nouvelle règle "l'Art de la guerre".
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mardi 28 octobre 2008
Arelate et les Goths

Je ne parlerai pas ici du fan club arlésien de Cure, de Marylin Manson ou d'Evanescence, mais des peuples germaniques qui conquirent tout d'abord l'estuaire de la Vistule, puis l'Ukraine avant de se diriger ensuite vers l'Empire Romain.
Après sa victoire contre l'armée d'Attila, Flavius Aetius est désormais le plus puissant des généraux romains. il a sauvé l'empire de la menace des Huns, et étant lui même d'origine barbare, il a consolidé de solides alliances avec les peuples foederati.
Mais le prestige que ses victoires lui ont apportées et son paganisme ouvertement affiché, lui valent l'hostilité de la famille impériale et du parti chrétien.
En septembre 454, lorsqu'il se rend à Rome pour demander le mariage entre son fils Gaudentius et la fille de l'empereur Valentinien, ce dernier le fait assassiner.
Pour la ville d'Arelate, une longue période de troubles commence. Durant la période du bas-empire la ville est assiégée en 425, 430, 453, 457 et 471.
La ville tombera une première fois aux mains du roi Wisigoth Euric en 472, puis définitivement en 476 et sera finalement au royaume Wisigoth.
Il était donc logique pour moi, après avoir fouillé au fond de mes cartons, que la seconde armée à reproduire soit une armée Wisigoth. Le stock de plomb amassé dans les années 80, et finalement redécouvert sous quelques magnifiques cravates en cuir de la même époque, allait donc reprendre vie.
Si l'on ne se montre pas trop regardant sur les détails vestimentaires, celà permet de constituer rapidement plusieurs armées d'origine Gothique.
En outre, en ce qui concerne mon projet, la ville d'Arles est au Haut moyen age à la frontière des royaumes Wisigoths et Ostrogoths.
En multipliant judicieusement quelques plaquettes de figurines il sera donc possible d'obtenir de nombreuses variantes d'armée, depuis les premiers chocs contre les armées romaines à la fin du III° siècle jusqu'à la chute du royaume Wisigoth lors de la conquète de l'Espagne par les musulmans au VIII° siècle.
Pour aujourd'hui, pas de photos de figurines, mes Wisigoths sont en cours de soclage.
En revanche une photo de la plaine de La Crau où eurent lieu plusieurs batailles à l'ouest de la ville d'Arles.
Un terrain à la portée des débutants. Les marécages de Camargue au sud D'Arles et les Alpilles au nord poseront un peu plus de problèmes si l'on souhaite une repésentation suffisament évocatrice.

http://www.durolitum.co.uk/
En attendant, le prochain post, retour dans le garage, pour terminer le rangement...les Wisigoths attendront...
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vendredi 24 octobre 2008
L'armée d'Aetius manoeuvre au pied des Alpilles



En attendant les renforts envoyés par le roi Wisigoth Theodoric 1er, les legionnaires s'entrainent.
Dans quelques semaines, il leur faudra affronter les hordes de cavaliers Huns. Seule une discipline de fer pourra permettre de les vaincre. Bien que le rôle de l'infanterie soit désormais plutôt limité dans l'armée du bas-empire, il reste néanmoins essentiel car c'est derrière le mur de bouclier que la cavalerie viendra se reformer et reprendre son souffle.
C'est également elle qui devra briser la charge des barbares. Tant que durera la cohésion du mur de bouclier, la cavalerie adverse ne pourra rien faire. Les chevaux refusent toujours (l'expérimentation moderne l'a prouvé) d'aller au contact d'une telle masse de scutum (boucliers) et de spiculum ( lance).
Néanmoins, légionnaires et auxiliaires vont devoir résister à la pluie de flèches et de javelot.
Pour décourager le harcèlement de la cavalerie ennemie, il n'y a que les archers des derniers rangs, et les redoutables plumbata ( dards plombés ) lancées par les premiers rangs.
Pour les anglophones, une tres longue discussion concernant les plumbata, avec de nombreuses tentatives d'expérimentation et de multiples références archéologiques.
http://www.romanarmy.com/rat/viewtopic.php?t=1689&postdays=0&postorder=asc&start=0
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