mardi 8 décembre 2009

Le nez dans les archives


Photo National archive.org

Un petit lien pour une période que j'affectione tout particulièrement qui de mon point me vue, me semble tout particulièrement difficile à aborder sur ma table de jeux :
La guerre civile américaine, (ou guerre de sécession pour les français).
La période est tentante, une période de rupture dans l'approche stratégique et tactique d'un conflit. En quelques années, le conflit évoluera passant de la tactique Napoléonienne à celle de la guerre moderne. Les mousquet et colonnes d'attaques des débuts du conflit laisseront progressivement la place aux armes à répétition, aux tranchées et aux opérations combinées usant largement du réseau fluvial et ferroviaire.
Malgré l'apparition récente chez Perry, de bien jolies figurines plastiques, en raison de la portée des armement, et à moins de disposer de tables aussi grandes qu'un mini-golf, il me semble difficile d'aborder cette période en 28mm.
D''autre part, je répugne de plus en plus à peindre du 15mm. je vieillis, ma vue baisse, et mon portefeuille (comme on tour de ceinture) grossit. Pas assez à mon gout, mais suffisamment néanmoins, pour me tourner vers le 28mm.
"Les gros sont vachement moins nuls dit mon fils!" En espérant qu'il parle des figurines, je me tourne donc de plus en plus vers cette échelle, et traine un peu la patte pour terminer mes armées en 15mm.
Ceci dit la période m'intéresse toujours autant, et le vieux bibliothécaire internaute que je suis, a découvert récemment une bien jolie collection de bouquins de photos qui devrait pouvoir intéresser les passionnés de cette période. En les feuilletant, ils pourront y trouver quelques milliers de photos des plus intéressantes, tant pour l'uniformologie que pour la réalisation de décors.
http://www.archive.org/details/millersphotographic03franrich

Voilà, tout ça, pour m'excuser de ne pas mettre de nouvelles photos en ligne, mais dans ma frénésie de travaux, j'ai égaré le cordon usb de mon appareil. Promis, le père Noël ( ou sa blonde assistante) devrait en amener un , s'il estime que je le mérite.

lundi 2 novembre 2009

C'est....pardon, c'était la rentrée...


Musée départemental Arles antique © Maby J.-L_L.Roux

J'ai raté le scoop...trop tard, tout le monde l'a annoncé sur son blog...pas moi
C'était la rentrée.
Quelques dizaines de cahiers et autres classeurs se sont échoués au fond du cartable de mon fils...et quelques beau billets de la Banque de France au fonds de l'escarcelle de la grande distribution.
Et au boulot, ma fiche de poste s'est allongée de quelques longs paragraphes...
Bref, tout ça pour excuser le peu de publications sur le blog en ce début d'automne.
Néanmoins, les travaux pharaoniques du jardin touchant à leur fin, et Madame pouvant tranquillement faire bronzer son joli minois sur le bord de la piscine, j'ai tout de même pu peindre quelques bricoles...les photos ne devraient pas tarder...
Pour patienter, si vous êtes de passage du coté d'Arles , ne manquez surtout pas la nouvelle exposition du Musée départemental de l'Arles antique, entièrement consacrée aux dernières découvertes "César, le Rhône pour mémoire"

mardi 11 août 2009

Arelate

A tout seigneur , tout honneur...
Pour ce dernier billet de vacances, entre deux randonnées alpines. Si vos pas vous mènent en cette fin de mois d'Aout vers la Camargue ou la Crau, ne manquez surtout pas la troisième édition du festival Arelate.
Du 23 Aout au 30 Aout, à l'initiative du Musée départemental de l'Arles Antique, ce festival réunit autour des collections permanentes du Musée et des monuments de la villes d'Arles une multitudes d'animations consacrées à l'histoire antique de l'ancienne capitale des Gaules.
Cycle de Conférences, festival du Peplum, visites commentées, stages de gladiature, intense participation des associations ACTA et Legion VIII Augusta font de ce festival un événement à ne pas manquer si vous passez dans notre région ( et encore moins, si vous y résidez déjà).
Je reviendrai plus longuement après les vacances sur les associations que je viens de citer, car j'apprécie tout particulièrement une grande partie de leur travail.

Vidéo de Nicolas Pascariello


le programme détaillé du festival est ici

vendredi 31 juillet 2009

Escarpes et contre-escarpes


Le fort de Bouc. Source : ECPAD

Le fort de Bouc est plutôt mal connu du public et ne figure pas
encore sur les guides touristiques. Il se situe dans une zone peu
touristique, tout proche de la zone industrielle de Lavéra à
Martigues. Classé en zone Seveso, on ne peut le visiter que sur
rendez-vous. Il vous faudra pour celà pour cela, contacter
l'office de tourisme de Martigues.

Situé sur le rivage, les pieds dans l'eau sur trois côtés, le
fort est tres bien bien restauré. Un peu d'histoire donc...

Dès l'Antiquité, Pline fait référence à l'îlot de Bouc.

C'est au XI^e siècle que les Seigneurs de Fos qui possèdent l'îlot de Bouc, font construire une première tour. Elle a pour but de surveiller l'entrée des navires marchands dans l'étang de Berre et de défendre la côte en cas d'attaque venue de la mer. A la fin du XII^e siècle les Marseillais prennent le contrôle de l'îlot. Ils bâtissent la tour carrée, appelée "castel marsilhes" que vous pouvez admirer à l'intérieur du fort. Elle rentre dans un dispositif de farots. Ainsi sur le littoral provençal des tours sont iconstruitent ou on utilisent des bâtiments pré-existants comme les églises, pour transmettre un signal d'alerte lorsque des ennemies se rapprochent des côtes. De farot en farot l'information circule et la population peut se protéger.

Lorsque le roi de France Louis XI annexe la Provence, la tour passe alors entre les mains du royaume. Elle résiste en 1536 à une attaque d'envergure menée par Andrea Doria, gouverneur de la flotte de Charles Quint.
La construction du fort débute en 1592 sous le règne de Henri IV. Chaque roi, jusqu'à la Révolution française, va amener sa petite touche au fort.
Après la Révolution le fort accueille Napoléon Bonaparte. En charge des bâtiments militaires du littoral français, il met au point un projet d'envergure pour le fort et le village situé en face, de l'autre côté du chenal de Caronte. Il y imagine un grand port militaire comme celui de Toulon. Mais ses desseins tombent à l'eau avec la chute de l'Empire.
Au court du XIX^e siècle le fort de Bouc décline et il perd progressivement sa place au sein du dispositif militaire national. Il est déclassé en 1891. La tour est alors cédée au service des phares et balises. En 1919 le fort est donné à la marine. Son classement aux Monuments historiques, en 1930, le protège de l'abandon total. De menus travaux le modernisent quelques peu. Mais la Seconde Guerre Mondiale éclate et la région est envahit par les troupes allemandes. Les soldats occupent le fort. Ils construisent des blockhaus sur le chemin de ronde et installent des bastions anti-aériens. Une croix gammée flotte sur un des flancs de la tour.

En août 1944 les Alliés et les Forces françaises débarquent en Provence. Les Allemands avant de quitter Martigues font exploser leurs munitions qui sont entreposées dans le fort ce qui engendre un certain nombre de dégâts.
La ville de Martigues consciente de la richesse symbolique et historique de ce monument en a fait l'acquisition en 1993 dans le but de l'ouvrir un jour au public.

Après des années de restauration, le site accueille des visiteurs à partir de 2007.


Sources : Archives municipales de la ville de Martigues.
Voilà, je vous laisse au bord de la mer, pour ma part je file mettre au frais dans les Alpes...visiter Montdauphin? Chateau-queyras?...On verra...en tout cas, il y aura plus de figurines en photos la prochaine fois...

jeudi 23 juillet 2009

A l'ouest du Stagnum Mastromela



mais keskidi?
Stagnum Mastromela? tout simplement le nom donné par les romains à l'Etang de Berre?
Ici, l'article de wikipedia est assez incomplet. En effet si les romains se sont effectivement implantés sur le pourtour de l'étang, ils sont loins d'en être les premiers habitants. L'implantation humaine y remonte à la préhistoire, mais ce qui pourrait bien intéresser un bloguriniste en vacances se trouve à l'ouest de l'étang, sur pla commune de Saint-Mitre les remparts, tout près de Martigues.
Le site archéologique de l'Oppidum de Saint-Blaise perché sur une barre rocheuse entre l'Etang de Berre et l'Etang de Lavalduc est un site archéologique exceptionnel. Les plus anciennes traces d'occupation humaine remontent au Ve millénaire, et a cité ( dont subsiste un rempart héllenistique )a connu une grande prospérité à l'époque étrusque et grecque.
La cité fut également à l'époque de la colonisation grecque une grande rivale de marseille.
Humm...de quoi envisager quelques arméees DBA celto-ligures ou grècque...mais bon, on, se calme...restons concentrés....
Prochaine étape à quelques kilomètres de là, les pieds dans l'eau...Au programme escarpes et contre-escarpes...

lundi 20 juillet 2009

Vacances bloguriniste




Chasseur à cheval de la garde impériale.Source : gustave.club.fr/ Musee/Emperi


Comme promis, un petit post pour ceux d'entre vous qui auraient la chance de venir trainer vos guêtres dans notre bonne région, et qui aimeraient associer tourisme et passion bloguriniste.
Pour les passionnés de l'ancien régime à la Première guerre mondiale, à voir absolumnent : le Musée de l'Empéri.
Situé à Salon de Provence (oui celui de "Bienvenue chez les....", le musée abrite une des plus belles collections d'art et d'histoire militaire au monde, la collection Raoul et Jean Brunon, riche de dix mille objets.
Dans un château dont la partie la plus ancienne remonte au X° siècle, 27 salles abritent 120 mannequins, dont un vingtaine de cavaliers.
La présentation est de qualité, bien que très classique du point de vue de la muséologie. J'y ai souvent amené des gens peu intéressés par l'histoire militaire et pourtant, petits et grand en sont ressortis enthousiastes.
Prochain post, un peu d'Archéologie...

lundi 13 juillet 2009

Vacances....????????

Pas si sur...J'ai en fin terminé mes travaux, il ne manque plus que la bonne volonté volonté du gazon...Mais à plus de 30° tous les jours, il peine un peu à pousser...
Bon, la piscine et le jardin c'est bon ! les tonnes de béton, de galets de durance, de terre, les m2 de dallage sont en place...Les deux petits trolls et la Reine des Drows peuvent en profiter...
Alors vit, où sont mes pinceaux...
heu, bon..ben va falloir se calmer...Changement de boulot...Moi qui espérait en profiter tranquillement,je range mon maillot et mes verres à cocktail...ett j'intègre l'équipe de direction de la Médiathèque intercommunale...
"Geeks rule the world"....gniark, gniark !!!
Allez, en en attendant de nouvelles de photos, puisqu'on parle de Geeks, une webserie que j'adore...
http://www.hellogeekette.com/
Prochains posts, comment occuper vos vacances de blogurinistes si vous trainez vos bottes dans notre belle région...

lundi 29 juin 2009

Au pied du chateau des Baux


Une période de jeu plutôt négligée, un conflit pratiquement méconnu, une documentation quasi inexistante, de petits contingents d'origines diverses et pour finir un contexte régional voire local...
A priori voilà de quoi me séduire....C'est le projet qui m'anime entre quelques séances de maçonnerie et de paysagisme...Voici donc venir sur ma table de travail le XII° siècle et les Guerres Baussenques.
Allez, un peu d'histoire avant les vacances...
Les Guerres Baussenques(1144-1162) qui bien qu'ayant duré moins de vingt ans au milieu du XII° siècle a gardé une place importante dans la mémoire collective provençale. Elles sont, pour reprendre des notions propres à notre monde contemporain, le symbole de la résistance de la Maison des Bauxdes Provençaux , à l’occupant Catalan.
Plus prosaïquement, et pour s'éloigner d'une approche idéologique contemporaine, l'origine de ces guerres se situe à la fois dans la rivalité qui oppose les seigneurs de Toulouse à la maison de Barcelone. Les problèmes successoraux de la dynastie des comtes de Provence et les ambitions d’une autre grande famille provençale, la Maison des Baux, vont être à l'origine du déclenchement de la guerre.
Arrêtés vers le sud, par les territoires sous domination musulmane, les comtes catalans tournent leurs ambitions vers le littoral méditerranéen où leur volonté d'expansion finit par se heurter à la maison de Toulouse.
A cette lutte d'influences se rajoute des problèmes successoraux relatifs au comté de Provence entre l' ambitieuse maison des Baux et celle de Barcelone.
le Midi de la France se divise alors en deux clans.

D'une part, la maison de Barcelone, soutenu par son frère aîné, ainsi que par les vicomtes de Carcassonne, de Béziers et de Nîmes, d'autre part, celui soutenu par les Toulousains, le comte de Foix, les affiliés des Baux, la ville d'Arles (du moins jusqu'en 1150) et même les Gênois...
Dès le début de 1147 la maison de Barcelone en guerre avec Raimond des Baux soutenu par les arlésiens, emporte un succès décisif probablement aidé par l'absence du Comte de Toulouse parti en croisade. Cette défaite convainc Raimond de composer et l'incite à négocier avec Barcelone. Malheureusement pour lui , pendant les négociations, il meurt en Espagne avant la signature du traité de paix.
Etiennette, et ses quatre fils : Hugues, Guillaume, Bertrand et Gilbert sont amenés à renoncer à leurs droits sur le comté de Provence.
Le traité mettant fin à cette première campagne militaire est signé à Arles en 1150.Mais, moins de cinq ans plus tard, Etiennette et ses fils relancent le conflit en 1155. Allié au comte de Toulouse, Hugues des Baux obtint un premier succès d'ordre diplomatique : il reçoit de la part du puissant empereur germanique Frédéric Barberousse, la confirmation des titres de sa maison.
Mais les hostilités une fois encore tournent à sa confusion. La maison des Baux doit s'avouer battue (1156) et s'engage à céder le château de Castillon et diverses places fortes.
Le château des Baux, siège de la famille, et quelques autres citadelles provençales sont conservées.Enfin, en 1162, lors du troisième et dernier conflit, les Catalans remportent une victoire définitive sur leurs adversaires. La maison de Barcelone fait reconnaître sa victoire militaire par les chancelleries et la noblesse européenne.
Le château des Baux est rasé, le territoire avoisinant ravagé.

J'avais au fond d'un carton, quelques belles figurines Crusader de la gamme El Cid.
Ces figurines ont le mérite d'avoir un aspect typiquement méditerranéen. En effet, il semble, selon les dernières recherches archéologiques, iconographiques et textuelles, que les usages vestimentaires dans les pays de langue d'Oc étaient assez radicalement différents de ceux de langue d'Oï.
En ce qui concerne les "miles" (chevaliers) et les "pedes" (ceux qui combattent à pied), l'usage du bouclier rond, du heaume à nasal a perduré bien plus longtemps que dans les régions plus septentrionales et l'influence vestimentaire des autres contrées méditerranéennes est très présente.
Néanmoins, le projet va avancer tout doucement. L'essentiel de mon énergie est absorbée par la réalisation de décors à l'échelle 1/1, et il faut bien avouer que le mélange de 9 tonnes de sable avec une palette de sacs de béton, provoque parfois la flemme de soulever mes pinceaux quand tombe le soir...

samedi 30 mai 2009

Même pas mort...

Non, non,
pas encore mort...juste pris dans le béton... Pelle et truelle remplacent temporairement cutter et pinceaux.
Néanmoins la fin est proche...Celle des travaux, pas la mienne, désolé de vous décevoir.
Pas grand chose de neuf sur la table de peinture.
Toutefois, pour ceux qui ne l'auraient pas encore vu, et pour les fans du Seigneur des anneaux, et surtout ceux de Peter Jackson, un moyen métrage réalisé par des "amateurs" (pour le moins avertis, tout de même....).
"The hunt for Gollum"...40 minutes d'hommage à la trilogie, pour patienter avant la sortie du premier volet de "Bilbo le hobbit".

http://www.thehuntforgollum.com/player_film-youtube.htm

jeudi 23 avril 2009

Un peu de sable

Une petite photo pour les projets en cours.
En cours sur la table de travail, ou du moins sur le petit bout de table de travail qui reste accessible ( faudrait vraiment que je range) :
En 28mm la suite des gobelins de la Moria ( 30 déjà peints), des Francs en 15mm (pour venir assiéger les remparts d'Arelate), et un nouveau projet en 28mm qui lui aussi, sera étroitement lié à l'histoire régionale, voire même locale.
Essentiellement des éléments de décors. Comme cela va nécessiter un bonne campagne de soclage, j'ai fait l'acquisition d'un peu de sable..
.j'espère en avoir suffisamment pour aller au bout du projet.

lundi 20 avril 2009

Entre deux averses et un peu de béton...




je relaie ici une information reçue ce matin. Le Musée des Baux de Provence (un haut lieu de l'histoire de notre région sur lequel je reviendrai très bientôt) propose de réaliser un colloque afin de dresser un bilan sur l’archéologie expérimentale en Préhistoire. Un appel à communication est lancé. Les communications d’une durée de 15 minutes doivent porter sur des recherches à caractères scientifiques originales ou inédites, mais également leurs implications pédagogiques.
A l’attention des personnes qui souhaitent participer, il est impératif de contacter les organisateurs dès que possible.

http://paleolab.free.fr

Grâce , ou plutôt à cause de la pluie, mes travaux de construction sont au point mort.
Cela me laisse le tmps de peindre. Les photos arrivent bientôt
...

vendredi 10 avril 2009

Séquence nostalgie




Pour répondre au commentaire de Frantz (ou Moipafou), suite au post précédent je vais tenter d'expliquer pourquoi j'aime tant le plastique.
Tout d'abord, et ce n'est pas la moindre des raisons, les figurines plastiques, évoquent incontestablement pour moi la multitude soldats Airfix avec lesquelles je jouait étant enfant.
La télévision n'avait qu'une seule chaine, le jour de repos était le jeudi, et entre "la piste aux étoiles" et un épisode de "Zorro" ou de "Thierry la fronde", la multitude de figurines Airfix découvertes au bazar du coin est venue rapidement remplacer mes cow-boys et mes soldats de plastique, jamais assez nombreux pour reproduire les improbables batailles que j'imaginais au pied de mon lit.
En fait, Airfix fut incontestablement le déclencheur de tout une série de passions qui aujourd'hui restent bien présentes. En même temps que les leurs figurine ( à l'époque je disais plutôt "petits soldat"), je découvris leurs maquettes de chars, d'avions....Après en avoir massacré quelques unes (montage hasardeux, peinture farfelue), je découvris peu à peu que l'on pouvait faire bien mieux. La lecture du magazine MPM (Maquette plastique Magazine) me fit progresser. Je commençais à m'intéresser à l'histoire militaire et à l'histoire en général.

C'est finalement dans une boutique spécialisée dans la vente de maquette, que vers l'age de 13 ans que je découvris Airfix magazine (non, non, le Maréchal, n'était plus au pouvoir, mais Mike Brant essayait maladroitement pour la dernière fois de s'envoler).
A l'intérieur (du magazine, pas de la boutique), outre des conseils pour le montage des maquettes j'y découvris les premiers articles traitant de wargame.
Ce fut le début d'un activité que je n'ai plus délaissé depuis, et grâce à laquelle, dégât collatéral non négligeable aux yeux de mes parents, je devins rapidement plutôt bon en anglais. Un atout indéniable tout au long de mon parcours scolaire et professionnel.
Je ne compte plus le nombre d'examens ou de concours sauvé grâce aux notes d'Anglais.Même si le fait d'avoir souvent trainé mes guêtres autour de Hastings, San Pasqual ou Gettysburg a amélioré les choses , c'est tout de même grâce à ce magazine et toute les publications consacrées au jeu, que j'arrive à suivre un épisode de 'The shield" en V.O tout en peignant une figurine.
Donc, si vous êtes parent, ou en passe de l'être, n'hésitez pas à donner des figurines à vos enfants, ils en retireront toujours quelque chose.
Soit ils deviendront bon en anglais ou en histoire, soit, au pire, ils vous repeindront en "Rotten flesh" la tables Louis-Philippe du salon.

Bon , je me suis un peu éloigné de mon sujet.
Outre l'aspect "madeleine de Proust" qu'ont pour moi les figurines plastique, il faut également reconnaitre qu'elles sont tout particulièrement agréables à travailler, à convertir...
Certes, elles sont probablement moins facile à peindre...ou du moins, nécessitent elles une technique de peinture différente.
Le respect des proportions anatomiques est en général bien plus juste, les traits sont moins caricaturaux, la gravure moins profonde...En 28 mm, le choix est aujourd'hui très limité, mais je pense que cela devrait rapidement évoluer.
La curiosité m'a poussé à acheter, sur ebay, pour un prix dérisoire, une boite de légionnaires romains Warlord. Même si beaucoup de choses sont critiquables, et j'y reviendrai un peu plus tard, ces figurines restent tout de même particulièrement séduisantes et par dessus tout très abordables...Pour l'instant les gammes proposées ne sont pas vraiment ma tasse de thé, mais ce marché évolue très vite et ( "Guerre de trente ans" chez Warlord, projet de "Guerre de succession d'Espagne") chez Wargame Factory donc, je surveille de près l'évolution de ce secteur prometteur.




Un dernier mot du bibliothécaire, pour les papa (ou les mamans) nostalgiques, ou les enfants curieux, une collection très sympa aux Éditions Autrement.

samedi 4 avril 2009

Le plastique, c'est fantastique....


N'en déplaise à Benoit XVI, le plastique, c'est fantastique....
Les guerriers de Minas Titrith étant en grande partie terminés, c'est désormais au tour des gobelins de la Moria de passer sur la table de travail.
L'accouchement ne devrait pas être trop difficile. Néanmoins en choisissant d'acheter des figurines peintes, je pensais gagner un peu de temps.
En réalité, cela ne s'avère pas un choix judicieux. En effet, la peinture ne me convenant pas, je passe plus de temps à tout reprendre .
Les prochains, seront comme cela a été le cas pour le troll des cavernes, entièrement passés à la bombe noire car il est beaucoup plus simple de repartir à zéro que de reprendre la peinture.

S'il est une leçon à reteni de cete incursion dans l'univers du Seigneur des anneaux, c'est que la peinture de ces figurines m'a redonné l'envie de peindre du 28 mmm.

Une envie que la fréquentation de quelques blogs de peintres professionnels britanniques et des forum "Warhammer ancient battle" ou de "musketeers miniatures" n'a fait qu'amplifier.

J'ai donc exhumé des cartons quelques chevaliers "Crusader" de la gamme El Cid, qui côtoient donc désormais les chevaliers de Minas Tirith et les Gobelins sur la table de travail.
Si le résultat me satisfait, il me va donc falloir investir dans quelques figurines supplémentaires. Le risque induit par la fréquentation de ces sites reste tout de même celui de l'achat compulsif.

Je viens en effet de découvrir les sites de "Warlord games" et de "Wargames factory" qui produisent désormais de forts belles figurines en plastique.
Outre la qualité des figurines proposées, un des aspects les plus intéressant de wargames factory reste le modèle économique choisi par cette entreprise qui semble avoir adopté en grande partie les principes du web 2.0.
Le choix des nouvelles gammes gravées et diffusées est fait par les internautes eux même.
En effet, tout un chacun peut sur le site proposer la création d'une nouvelle gamme.
Une fois décrite, la proposition est mise en ligne et soumise aux internautes qui peuvent alors émettre des intentions d'achat. Lorsque ces intentions d'achat approchent 1000 exemplaires, une première ébauche de gravure est proposée sur le site et si elle est satisfaisante, les acheteurs potentiels sont invité à effectuer un premier versement modique afin de lancer la production de la gamme.
Lorsque la fabrication est lancée, il ne reste donc qu'a régler la différence.
Depuis quelques mois, à la demande des internautes, plusieurs gammes ont donc été produites, la plus surprenante étant sans aucun les zombies qui sont passés du stade de la proposition à la production effective en moins de quelques semaines.
Néanmoins, pour calmer mes velléités consuméristes, grâce au retour du beau temps, les semaines à venir vont être en grande partie consacrées à la réalisation de décor.
A l'échelle 1, couler une terrasse et les abords de la piscine...
Si mon dos supporte l'exercice, je peindrai peut être un peu de plomb.. ou de plastique...

mardi 24 mars 2009

Des profondeurs de la Moria


L'alternance de journées printanières ( presque estivale, 26° sur la terrasse en fin de semaine) et de mauvais temps ( aujourd'hui il y avait du Mistral et 12° au même endroit, même heure) a eu raison de la santé de la famille.
Je suis le seul encore debout. Mais bon, coincé à la maison, pour garder les enfants, entre deux cuillères de sirop pour la toux et deux cachets d'antibiotiques , on a tout de même le temps de barbouiller quelques petits trucs.
Voici donc les premières photos, les gobelins ont été rapidement repeints, et le troll a été totalement passé à la bombe noire et repeint.
Les ruines que l'on aperçoit derrière étaient destinées à du warhammer 40K, un virus qui m'avait attaqué il y a quelques années. Les règles ne me plaisent pas trop, mais j'aimais beaucoup certains aspects de l'univers et certaines figurines. un jour peut être...qui sait...
Pour l'instant, je tâche de rester concentré sur le projet actuel et de peindre rapidement tout ce qui a été acheté.
Un bonne brassée de gobelins est en attente ainsi que des chevaliers de Minas Tirith.
Je pense que je m'attaquerai ensuite, ou en même temps, à une table de jeu digne de ce nom.
Le piège avec ces figurines, c'est que même si je ne voulais faire que de la peinture rapide, je les trouve très sympa et j'ai envie de m'y attarder un peu plus.
L'exemple le plus concret étant le soclage minimaliste envisagé initialement et que je trouve maintenant vraiment minable. Il est probable que je sois amené à reprendre tout çà assez rapidement.

Il va donc me falloir trouver un juste milieu entre efficacité et plaisir des yeux.

jeudi 19 mars 2009

Quelques lignes en attendant les photos des trolls et autres gobelins qui hantent actuellement mon bureau.
Cette semaine parait aux éditions Errance (maison d'édition Arlésienne dont j'ai déjà parlé ici)

Légionnaires et auxiliaires sous le Haut-Empire romain





















Un livre qui devrait intéresser tous ceux qui comme moi, s'intéressent tout particulièrement au Bas-empire et aux complexes relations entre l'Empire Romain et les Royaumes barbares, ou qui voudraient aller plus loin qu'une simple liste d'unités trouvée dans un quelconque livret de règles.

mardi 17 mars 2009

A l'ombre des remparts de Minas Tirith


A la demande (presque) générale, les premières photos des figurines du "Seigneur des anneaux".
Je dois dire que ces figurines sont très agréable à peindre, et celà faisait pas mal de temps que je n'avais plus peint de 25mm.
Replonger dans l'univers de Tolkien est d'ailleurs pour moi, un véritable plaisir. J'ai découvert le roman il y a "quelques" années ( au moment où Valery Giscard d'Estaing se présentait pour la seconde fois aux élèctions présidentielles, et Ronald reagan devenait pour la première fois président des Etats-unis...).
Un prof me l'avait conseillé ( un des rares dont je garde un bon souvenir).
Je l'ai lu pendant les vacances d'été....Je l'ai lu en 5 jours...de 7 heures du matin à minuit...
5 jours emporté à la suite de Sam ( le véritable héros), Frodon ...
5 jours à chevaucher dans les plaines du Rohan...
5 jours à fuir les Nazguls et frémir au simple nom de Sauron...

Sans doute, sans la moindre exagération, une expérience unique, qui allait faire de moi ce que l'on appelle désormais un geek.
La première génération de geek, élevée aux longues soirées de jeux de roles ( AD&D, Traveller, l'appel de Chtullhu...), aux lignes de codes en Basic copiés sur Oric1 puis Amiga. Tous ces trésors dénichés au fond d'un Casus Belli ( en cherchant bien, on doit même arriver à y trouver ma signature au bas d'un article...) ont tout de même marqué et influencé de manière irréversible ma vie d'adulte.

Bref, tout ça pour dire que peindre ces figurines est un vrai plaisir. L'objectif reste tout de même de pouvoir jouer rapidement. Donc la peinture restera assez simple, ce ne sont pas des pièces de concours. Brossage à sec, lavis, des socles on ne peut plus simple ( le sable qui traine au fond du jardin).
Quelques décors viendont accompagner ces figurines, car je n'ai pas grand chose en 25mm.
Les figurines, pour des raisons économique (l'aménagement de la terrasse et du tour de la piscine se profile à l'horizon) ont été achetées en grande majorité sur ebay.uk.
L'économie est plus que substantielle et le choix au moins dix fois plus important que sur ebay.fr
Mais chut...ne l'ébruitez pas...

lundi 9 mars 2009

Concours de circonstances...

Pris au piège...
Au boulot, quelqu'un me demande la bande originale du seigneur des anneaux...Tiens, me dis je, ça fait un moment que ne l'ai pas écoutée...
Le soir, devant mon ordinateur, un petit tour sur jiwa, j'écoute la B.OF de howard Shore
"Tiens, me dis je, je reverrai bien les films..."
Quelques heures plus tard (version longue oblige)...
"Tiens, me dis je encore, il me semble bien que Games workshop avait une bien belle ligne de figurines..."
Je traine un peu ici et là à regarder les blogs et les sites qui sont consacrés à ce jeux...
Mon fils de 10 ans passe par là...Tiens , me dit il... ou plutôt non, pour être plus précis, il dit "Waouw, trop méchant les figurines, on dirait le seigneur des anneaux !!!!" et il ajoute aussitôt, à mon grand soulagement ...

" tu vas les faire??? "

Comment ne pas le décevoir...

Quelques heures sur ebay.uk, et quelques poignées d'euros en moins...

Me voici donc avec quelques dizaines de guerriers de Minas Tirith, et une bonne poignée de gobelins à repeindre ou à peindre....

Les Francs vont devoir attendre, et je vais devoir sérieusement bosser pour essayer de vous prouver que Faramir et Theoden sont bien passés par Arles...

mercredi 25 février 2009

Habitat gaulois


La semaine dernière, pendant que les enfants étaient à l'école, accompagné de ma chère moitiée je suis allé visiter l' exposition "De l'esclave à l'empereur" au Musée départemental de l'Arles Antique.
Une très belle exposition, pas de pièces extraordinaires, mais assurément de très très belles pièces. Certaines sont très connues, et peuvent parfois se retrouver dans les pages des fascicules Osprey.
Si vous passez par Arles, ou à proximité, n'hésitez pas à faire le détour.
Ce même jour, nou savons également assisté à une conférence donnée par Jean Chausserie-Laprée, conservateur du patrimoine et responsable du service archéologique de la ville de Martigues.
Le thème en était l'habitat gaulois dans le golfe du lion avant la conquête romaine. Une conférence, trop courte pour faire le tour du sujet, mais si le sujet vous intéresse, je vous conseille la lecture de son bouquin.
Si j'aborde ce sujet ici, c'est qu'une fois de plus, lorsqu'on s'intéresse à un territoire, on est amené à se rendre compte de ses spécificités. Lorsqu'on pense gaulois, nous avons tous en tête, Asterix et ses maisons en bois, au toit de chaume.
Sur le littoral méditerranéen, et du fait de l'influence des Phocéens, l'habitat restera jusqu'à la conquête romaine, en 125 av. JC, radicalement différent.
Dès le V° siècle avant JC, l'urbanisation sur le modèle des colonies grecques se met en place. Un habitat groupé, des rues étroites, des maisons de terre cuite au toit terrasse...
En tout cas, pour ceux qui s'intéresserait à cette période, de quoi faire des décors un peu différents, ou même réutiliser des décors de type proche-orient, finalement assez proche si on est pas très regardant sur les détails...

mercredi 18 février 2009

Un peu d'interrégolistique

De retour du ski, un peu cabossé mais entier...C'est ce que l'on risque lorsqu'on se croit encore trentenaire alors qu'on est presque quinquagénaire...
Malgré les côtes endolories, j'attaque la peinture des Francs. Ce sera un mélange de figurines Essex et Touller.
Le cours de la Livre étant au plus bas, je vais en profiter pour commander "Glutter of raven" qui semble disponible chez Outpost. Pour ceux qui ne connaitraient pas, cette règle a été écrite par un archéologue également passionné de wargame.
Un autre archéologue, Guy Halsall, à un moment, contributeur régulier et passionnant de "Wargames illustrated" en avait fait une critique enthousiaste.
"Glutter of Raven" étant essentiellement centrée sur l'antiquité tardive, elle semble tout à fait correspondre à ce que je recherche.
Malgré les premières impressions qui me semblaient prometteuses, les critiques concernant l"art de la guerre" me font hésiter quand à l'opportunité d'acheter cette règle.
Une autre règle intéressante, mais cette fois ci gratuite...
The D.A.I.S. (Dark Age Infantry Slog) System

http://www.wfgamers.org.uk/resources/callan/dais.htm

Pourquoi cette règle en particulier? En fait elle me semble avoir parfaitement capturée l'atmosphère et la réalité historique des combats du l'antiquité tardive.
Deux lignes de guerriers se font longuement face, les guerriers et leur chef (Roi, Prince, Dux...) tentent de garder la cohésion et la motivation...et et c'est tout...Dans le cadre d'une bataille rangée, la subtilité tactique s'arrête là...
Ruses et stratagèmes, c'est du ressort de la campagne...
En outre, un des aspects amusant de cette règle, c'est qu'on en vient vraiment aux mains avec son adversaire... En effet, la résolution des combats se fait par la méthode du jeu de "Pierre Papier, Ciseaux", mais rien n'empêche les plus enthousiastes de tenter d'autres méthodes à base de Taekwondo, Viet Vu Dao ou de Krav Maga....

jeudi 29 janvier 2009

Wisigoths


En 476 (ou 480 selon les auteurs) Arles passe sous le contrôle des Wisigoths d' Euric. Il y mourra en 484 lors d'un séjour.
Dès le début du VIe siècle, les Francs qui tentent de conquérir un accès à la mer, menacent Arles. En 508-509, associés aux Burgondes, ils assiègent la ville qui est finalement secourue par les Ostrogoths de Théodoric le Grand.
Après la libération de la ville, le roi Ostrogoth ravitaille les habitants et finance la restauration des remparts.
Pour la cité, les années 510-540 qui suivent correspondent à un période de paix et de prospérité.
Deux personnages illustres,sur lesquels je tacherai de revenir plus tard, l'évêque Césaire d'Arles (503-542) et le gouverneur Libérius (511-536) vont marquer l'histoire de la ville.
En 536, Arles sera finalement cédée aux Francs par les Ostrogoths désormais trops faibles pour défendre la Provence.
Une nouvelle page d'histoire de la ville s'ouvre, sous la tutelle d'un peuple nouveau.

A n'en pas douter, les Francs seront donc l'un des objectifs de cette nouvelle année.
Mon rythmes de peinture n'étant pas bien brillant, vais je devoir succomber à la mode de l'APO (psilète TM)...?

A voir, je ne suis pas sur, que celà ne provoque pas chez moi un effet contraire à celui escompté.

Ce qui est certain, c'est que la semaine à venir, du haut des pistes, se passera bien loin de tout pinceau, ou de tout autre matériel de bricolage malveillant.

lundi 19 janvier 2009

let's Goth !!!!

Maquette du pont flottant (Musée departemental de l'Arles Antique)


La neige s'est enfin envolée...Mais c'est bien la première fois de ma longue existence que je vois la neige tenir une semaine entière sous nos latitudes.
A priori celà n'a pas empéché l'équipe d'archéologie sous marine du Musée d'Arles de découvrir enfin, les traces du fameux pont de bateaux qui traversait le Rhones.

Arles était une des rares villes à posséder un pont de bateaux permanent.Il fut utilisé probablement entre le IIe siècle et le VIe siècle après J.C. Il s'agissait d'un pont d'une vingtaine de bateaux reliés entre eux et couvert par une chaussée en bois. Un ouvrage majeur, unique sous l'empire romain, qui était à la base une technique militaire remarquable et une prouesse technologique peu commune dans l’Antiquité.
Né de la colonisation militaire, il sera un facteur économique essentiel au développement de la ville.
L’activité du port fluvio-maritime de la colonie est en effet largement attestée par les fouilles menées dans le lit du fleuve.

De mon coté, après toute le péripéties météorologiques, j'ai pu terminer les wisigoths, en voici les premières photos.



mercredi 7 janvier 2009

Mauvaise langue...

Bon, mea maxima culpa...
32 cm centimètres de neige dans le jardin, à l'abri du vent, là où soufflait un petit mistral des accumulations de 70 à 80 cm...logique que ce soit un peu la panique cette fois ci.
Pour le moment, l'électricité fonctionne encore chez nous, mais ce n'est plus le cas sur la cote bleue, plongée dans le noir et le froid pour certains.
Les écoles, collèges et lycées sont fermés.
Professionnellement, la chaudière de notre médiathèque a rendu l'âme...12° à l'intérieur, ça fait un peu juste tout de même...
Je sens que demain va être une journée exaltante....

jeudi 1 janvier 2009

Et maintenant, il neige sur la plaine de la Crau

Bonne année à tous.
Merci à Jules César, qui décida, ves 46 avant notre ère, que le 1er janvier serait le premier jour de l'année
Il neige abondament sur la plaine de la Crau. Et comme toujours chez nous, dès que 3 flocons tombent, c'est panique générale...
Ce soir, ne manquez surtotu pas l'émission "Des racines et des ailes" consacrée au Musée départemental de l'Arles Antique. Vous y retouverez le célèbre Jules sauvé des eaux et biens d'autres trésors de ce musée que j'adore.
Pas d'inquiétude, fort heureusement, l'émission est en différé, donc déja enregistrée.
Allez, je retourne gérer la situation de crise, pensez donc, il y a au moins 15 centimètres de neige...